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    Actualité

    Le vin cacher : Prescription de la Torah ou décret rabbinique ?

    BenjaminBy Benjamin24 février 2021Updated:28 septembre 20213 commentaires4 Mins Read

    Le vin dans la Torah

    La Torah donne une place particulière au vin. Il est mentionné 136 fois  dans la Torah.

    Selon la Torah écrite, tout comme le pain, le vin est un produit sacré, et donc la cérémonie de sanctification les jours du Shabbat et de fêtes religieuses s’effectue au-dessus d’une coupe de vin.

    La Torah indique que c’est Noah qui planta la première vigne représentant signe de fertilité et d’abondance.
     « Noé, homme de sol, commença à planter la vigne » (Bereshit, 9, 20)  (Devarim, 33, 28).
    Le chant d’Isaïe compare le peuple d’Israël à une vigne : La vigne du Seigneur Zevaot, c’est la maison d’Israël. Si le prophète applique cette image au peuple, c’est pour rappeler que Dieu en attend du fruit.
    « Dieu donne la terre avec ses richesses à son peuple. Si ce dernier est fidèle à l’alliance. Dieu bénit les fruits de la terre, le froment, le vin et l’huile fraîche (Devarim 7,12-13) ».
    Le livre des Proverbes décrit l’état de l’homme ivre pour mettre en garde contre l’excès de boissons. Proverbes 23, 29-35

    Pendant Shabbat, et autres bénédictions,  le jus de raisin peut parfois remplacer le vin, car dans le judaïsme, le caractère divin du vin est d’abord issu de la nature « divine » du raisin. Ainsi, la consommation d’alcool des juifs était parfois réduite à presque rien . Le vin était considéré comme une boisson de luxe.

    Aux origines du vin cacher 

    Le vin cacher apparaît pour la première fois à l’époque du second temple de Jérusalem aux Ier siècle avec la naissance du judaïsme pharisien sous domination romaine. A cet époque , les non Juifs étaient soupçonnés d’être de fervents idolâtres, les juifs les soupçonnaient de faire une petite libation de vin à leur divinité dès que l’occasion s’en présentait.

    Les pharisiens, précurseurs du judaïsme rabbinique estimèrent que le vin rapprochait les différentes communautés et entraînait des mariages mixtes à l’origine d’une dissolution identitaire. Cela pouvait d’après les commentaires rabbiniques, augmenter la proximité sociale qui risquait de mener à des rapprochements intimes, puis au mariage mixte et donc à l’assimilation.

    Décret rabbinique

    Dans un contexte non religieux mais purement socio-politique, les rabbanim de l’époque interdirent tous les vins manipulés par les non juifs et inventèrent la vin dit « cacher » et l’inscrivirent dans leur loi orale.  La loi talmudique prévoit en effet que le juif se voit dans l’obligation de consommer du vin strictement casher afin de le distinguer du non-juif.
    Un non juif ne peut toucher aux installations ni participer à son élaboration.  C’est d’ailleurs pourquoi les vins dont les Romains se servaient dans leurs bombances étaient interdits à la consommation.
    Selon les autorités religieuses rabbiniques, un vin cacher est donc un vin qui n’a été manipulé que par des juifs  et dont toutes les étapes de vinification se sont déroulées sous le contrôle de délégués rabbiniques assermentés.
    Le processus d’élaboration classique du Vin Cacher reste donc identique à celui de n’importe quel vin. La vinification du vin cacher suit exactement l’évolution de celle de la cuvée prétendue non cachère.

    Cette interdiction rabbinique non issue de la Torah a fait donc entrer le vin dan la liste des produits régis par les lois de cacheroute rabbinique alors qu’il n’est pas cité dans la Torah concernant les lois du Cacherout ( Vayikra et Devarim )

    Historiquement, du VIIème à la fin du XIXème siècle la culture de la vigne et la consommation du vin avaient été interdites avec l’arrivée en 636 de Saladin puis sous le règne des Sarrasins ensuite, soit douze siècles. Ce n’est qu’à partir de 1870 que les juifs commencèrent à s’intéresser à produire du vin en terre d’Israël, à l’initiative du Baron Edmond de Rothschild.

    B Siahou

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    View 3 Comments

    3 commentaires

    1. Avigail on 15 janvier 2019 23 h 51 min

      Bonsoir,
      Ça veut dire on peut acheter le vin n importe ou? C est pas obliger casher?
      Merci

      Reply
    2. Eliyahu Y. O. ben-Yisra'el on 31 mars 2022 7 h 41 min

      SHALOM! On a DIFFERENT BUT TIMELY TOPIC, HAS ABIB BARLEY BEEN FOUND YET, for Pesach, « 2022 »?

      Reply
    3. Eliyahu Y. O. ben-Yisra'el on 31 mars 2022 7 h 56 min

      Shalom again. I’m still awake… when it comes to FRUIT beverages in particular, kosher certification is good for avoiding COCHINEAL EXTRACT, if the fruit is red. This extract is from an insect, and not the chargol or chagab. ( locusts). And of course, artificial food coloring is just unhealthy.

      Reply

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